la femme tortue

Un peu de poussière dans ma main (publication 2012)

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On a mis la mort au piquet, cachée au fond d’une cour d’hôpital... Les morgues sont toujours discrètes... paradoxalement la télé, le cinéma montrent la mort pixelisée sous toutes ses coutures.

Mais la mort toute simple, cet acte final de tout vivant qui se respecte ?

Un peu de poussière dans ma main évoque la mort banale. Une histoire sans suspense. Une vie qui s’éteint, avec des témoins : la famille. Dès que la famille est là, il y a du « buzz » on sait ça. Tensions, larmes de chagrin, fous rires, silences et confidences à l’oreille de la moribonde, souvenirs… La famille quoi !

Et puis il y a la Mort. Eh oui il faut bien qu’elle soit là pour que les choses se fassent.

Ce n’est pas triste. C’est tout à tour vachard, poétique, désespéré, drôle parfois… mais oui ! Et cela devrait parler à chacun d’entre nous, quel que soit notre âge.

2012 ALNA éditeur


Le texte a fait l’objet dune lecture publique au festival d’Avignon le 11 juillet 2015, dans le cadre des actions du Théâtre des 1001 Portes (Voyages d’Auteurs àPrésence Pasteur) avec le soutien des EAT Méditerranée.